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Sylvie vous accueille le jeudi de 11h à 12h dans son joyeux bazar
Un temps où la musique est reine et les mots compagnons.
Selon l’humeur, les rencontres et les envies :
Un édito coup de coeur, de dent, de tête ou de gueule !
Des invités qui passent pour une « Pause café »
Des idées sorties musique live
Des focus découvertes musique
Des chroniques déjantées (ou pas)Et de la musique sans tabou ni frontière, pour des matinées entre groove et douceur
2023-2024
Sylvie vous accueille dans son joyeux bazar musical !
Selon l’humeur, les rencontres et les envies :Un édito coup de cœur, de dent, de tête ou de gueule, des invité.e.s qui passent pour une « Pause café » rapide, des idées concerts, des chroniques déjantées ou pas (Rêveur baroque, Face B, etc…)Et des découvertes musicales sans tabou ni frontière, pour des matinées entre groove et douceur–Production réalisation : Sylvie MabilonDiffusion en direct sur Radio BLV (93.6FM dans la Drôme ou www.radioblv.com) : 1er et 3ème jeudi du mois à 11h et 17h Une émission Radio BLV
Edito – Pause café avec Rémi Racitti le directeur du CMB – Chronique des stagiaires Rose et Mathilde – Chronique du rêveur baroque – Playlist spéciale protest songs.
La haine est une grenade à déflagration lente mais terriblement efficace.
Depuis longtemps elle est instillée çà et là par ceux et celles qui n’ont qu’une idée en tête : prendre le pouvoir pour eux-mêmes. Toute la nébuleuse des chefaillons et autres sinistres guignols, tyrans en devenir politiques, religieux, économiques.
Lorsqu’on est vide de vision à long terme, vide d’idées pour le bien commun, on se tourne vers l’arme la plus vile, la haine de l’autre quel qu’il ou elle soit comme seul programme.On évite tout débat, on utilise les douleurs et les colères pour alimenter doucement les braises, patiemment, à couvert jusqu’au jour où le vent se lève attisant le feu qui, libéré, dévaste tout sur son passage.
Alors, au mieux, chacun chacune se regarde, atterré, dépassé par l’ampleur de ce qu’il elle a créé, un monstre hideux, aux mille visages. Et on s’offusque, on se désole d’y voir des visages d’enfants tortionnaires et victimes.Au mieux, car certains cultivant le cynisme à outrance se frottent les mains de voir combien leur stratégie a bien fonctionné.“Divise et règne” disait Machiavel, la méthode a fait ses preuves, elles emplissent nos livres d’histoires et les cimetières du monde.
Au XXIè siècle on est en droit d’attendre autre chose de l’humanité.On peut penser que nos formidables outils technologiques nous permettent de nous projeter sur le long terme plutôt que de n’être que des vecteurs de haine et de vide.On peut imaginer que fort des expériences du passé on puisse inventer des sociétés responsables et respectueuses pour aujourd’hui et demain.On est en droit d’exiger de sortir d’une politique basée uniquement sur les clivages, de penser que la raison, l’intelligence, l’altruisme et l’altérité peuvent être des bases pour construire des projets pour le bien commun.
Pour le moment nous en sommes rendus à devoir circonscrire le feu en urgence, espérant que cela nous laisse la liberté ensuite de reconstruire.
Pour construire il faut bouger et je vous propose de le faire tout de suite avec Hélène Piris et son “Non mais on va s’en sortir”…
Play, pause, play again, retour, play. Stop
Andrez est fonctionnaire d’état, quelque part en Tchétchénie, casque sur les oreilles il écoute et compte. Son métier est vérificateur de tempo depuis que Ramzan Kadyrov, son président, a décidé que seule la musique dont le tempo est compris entre 80 et 116 battements par minute (BPM) est autorisée.
Il s’agit de s’aligner sur « la mentalité et le rythme musical tchétchènes” a déclaré l’ami de Vladimir Poutine. Andrez soupire et sort fumer. Il pense à Evgueni, à leur rupture, à la douleur. Il pense que pour survivre il a accepté de se renier. Il secoue la tête, écrase son mégot et retourne à ses écoutes, lourd de l’âge du monde.
Play, pause, play again, retour, play. Stop
4 sombres silhouettes enturbannées se dessinent sur le mur crasseux. Sur la table, un vieux magnétophone Philips. Ils s’invectivent, chacun voulant avoir le dernier mot, montrer son lamentable pouvoir face au son qui sort de la machine. Textes impies disent-il, blasphèmes.
La voix de Toomaj rap sa colère, porte la révolte d’une jeunesse qui refuse de sacrifier sa liberté pour répondre aux attentes d’une bande de sinistres individus ayant fait main basse sur l’Iran. Ceux qui s’érigent en détenteurs de la loi alors qu’ils servent surtout leurs ambitions personnelles et qui ont trahi le peuple pour lequel ils avaient dit se battre
Play, pause, play again, retour, play. Stop
Aujourd’hui Toomaj refuse de se taire, plus que jamais il parle, il lance à la face du monde la réalité de ce pays. Les mollahs ont pris leur décision : il est condamné à mort.
Pour survivre Toomaj a choisi de risquer la mort car sans parole libre pas de vie possible.
La musique est une arme de liberté massive.
Play, pause, play again, retour, play. Stop.
Un morceau pour faire bouger nos consciences plus que nos corps, un morceau pour faire un électrochoc et pour se rappeler que lorsqu’on bâillonne les artistes ou qu’on codifie l’art, c’est notre vie qui est en jeu autant que notre liberté.
“Soorakh moosh” (trou de souris en français) est un titre de Toomaj qui engage chacun chacune à se révolter.
Pause café : Greg, membre de l’association BEAUCHARABIA organisatrice du festival AIRE DE JAZZ
Playlist :
Toomaj-Soorakh moosh
Sages comme des sauvages&MPL~Velo~2024
Nguyên Lê – Breathe
Oromo Moon_The Sorcerers_I Too Am A Stranger
THE TWO~Fam couma ou~2023
TURFU&YOLANDE BASHING~UL~2024
Cosmo Shaldrake~Does The Swallow Dream Of Flying
La Chronique du rêveur baroque : PAMBERI STEEL ORCHESTRA – Just Getting Started
Lundi 4 mars 2024, le Parlement français, réuni en Congrès, a approuvé le projet de loi inscrivant la liberté des femmes de recourir à l’IVG (interruption volontaire de grossesse) dans la Constitution.
Par ce texte la France devient le premier pays au monde à reconnaître dans sa Constitution cette liberté relevant de la seule appréciation des femmes.
Depuis 49 ans l’IVG est autorisé en France, merci encore Madame Veil d’avoir mené ce combat, mais reste fragile au regard des inégalités d’accès sur le territoire notamment.
A chaque recul d’une démocratie saine on voit l’IVG attaqué comme d’autres droits fondamentaux et malheureusement si on regarde la carte du monde actuel et ce qu’elle tend à devenir, le futur n’est pas rassurant.
Sans bouder notre plaisir on peut regretter que dans le texte le droit soit devenu liberté, les mots ont un sens et pas seulement juridique, il y aurait eu un sacré panache à inscrire le droit des femmes à disposer de leur corps dans la constitution mais réjouissons-nous que nos politiques aient passé le pas.
Aujourd’hui où le rapport des ONG Iran Human Rights et Ensemble contre la peine de mort annonce l’exécution d’au moins 834 personnes en Iran en 2023 il est de notre devoir de déployer tous nos moyens, tous nos arguments pour permettre de créer des filets de sécurité à nos droits humains et de préservation des systèmes démocratiques.
La musique est un des instruments de rébellion des peuples, ce qu’elle porte de liberté déplaît souvent aux autocrates et autres sinistres roitelets modernes mais ici dans Avec ou Sans Sucre, c’est elle qui mène la danse !
Alors sans plus attendre, le morceau qui fait bouger d’aujourd’hui Soul Tropical de David Walters qui sera à l’affiche du festival Ahh les Déferlantes la semaine prochaine au Train Théâtre
Pause café : Séverine Chavrier – spectacle Aria da Capo à la Comédie de Valence
Playlist :
David Walters – Soul Tropical
Bahar Atish-Faryad Azadi (Ft.Justina & Sookee & Hero & MCM & Malake & Hanie) 2023
Jeanne Laforest- Se revoir
Marco Ema – Anyway, Mommy Love
Vieux Farka Touré – Lahidou
ORIANE LACAILLE Ride
Omar Sosa et Seckou Keita – Allah Léno
La Chronique du rêveur baroque : Les Double Six – Rat race
Il y a de nombreuses bonnes personnes sur cette terre, surtout beaucoup d’inconnus qui vivent droits et debout dans l’ombre de l’anonymat.
Certain.e.s parfois en sortent, on les appelle héros et héroïnes, justes, résistant.e.s, combattant.es, il.elle.s deviennent symboles, références.
Robert Badinter est sorti de l’ombre pour accomplir une mission, qui a été de nous rappeler la signification du mot humanité. De l’abolition de la peine de mort au combat pour des conditions de vie carcérales dignes, il a donné tout sa valeur au mot humanisme.
Dire de quelqu’un qu’on a le plus grand respect pour lui.elle est parfois galvaudé. J’emploie cette expression dans toute sa vérité pour cet homme, fidèle à ses convictions et à ses combats jusqu’à aller à demander la libération de Maurice Papon en 2021.
Il disait : « C’est un vieillard, le maintenir en prison à cet âge-là n’a, à mes yeux, plus de portée. » « Ce qui est important et essentiel, est l’oeuvre de justice, la mise en lumière, si importante pour les jeunes générations, de ce qui était advenu, et la condamnation intervenue satisfait à mes yeux l’exigence de justice. On dit «crime contre l’humanité», je dirais qu’il y a un moment où l’humanité doit prévaloir sur le crime. »
A l’époque cette position m’avait ébranlée et il me semble que je suis ressortie meilleure des réflexions et de la remise en question qu’elle a suscité chez moi.
Merci monsieur, reposez en paix et que longtemps vos paroles fassent écho.
Sans transition aucune…
Le multi-instrumentiste et producteur Quantic sort un nouvel album titré Dancing While Falling qu’il a travaillé à l’ancienne avec un son sacrément bien fichu pour un cocktail funk-soul-dance dont je vous propose un titre pour le morceau qui fait bouger du jour : Subway lover à vous de gigoter des gambettes !
La playlist :
Quantic~Subway Lover
Mimi O Bonsawin~Fille des bois
HILDEBRANDT ~À part ça
Labess~El Kess Yadour
mui zyu ~everything to die for
Loverman feat Daisy Rey~Would Right In Front Of Your Eyes
ESPARTO~Nous Célébrer
The Sorcerers~I Too Am A Stranger~Bebaynetu
Avishai Cohen~Abie s Thing
La chronique du rêveur baroque : AU BONHEUR DES DAMES – MACHE DE LA GOMME
L’actualité étant ce qu’elle est et déjà si largement commentée partout, j’ai envie aujourd’hui d’un sujet bonne humeur!
Je vous emmène à Amsterdam, dans une rue commerçante, pour pousser la porte de LENA dont la devanture fait penser à une boutique de mode branchée.
LENA c’est une “ bibliothèque de vêtements ». Oui vous avez bien entendu une bibliothèque de vêtements.
Plutôt qu’emprunter des livres vous empruntez des vêtements de créateurs, de qualité, dans l’air du temps.
Elisa Jansen a co-fondé l’initiative en 2014 avec ses deux sœurs et une amie partant du constat que l’industrie de la mode est l’une des plus polluantes au monde et qu’il fallait donc inventer de nouvelles solutions.
En effet, selon l’ONU, aujourd’hui les gens achètent 60 % de vêtements de plus qu’il y a quinze ans, alors que chaque article est conservé deux fois moins longtemps,
La fast fashion c’est acheter des produits de piètre qualité venus de l’autre bout du monde fabriqués dans des conditions souvent douteuses pour les porter une fois, les jeter ou les revendre ou échanger en ligne générant toujours plus de déplacements de livraison etc…
« LENA, la bibliothèque des vêtements » propose elle de changer de style à son gré sans esquinter plus que ça la planète grâce à la location d’habits de qualité.
Une idée simplissime et géniale.
La boutique propose une collection variée d’une centaines de pièces régulièrement renouvelées, aussi disponibles à l’achat.
Sur chaque vêtement une étiquette indique le prix, souvent onéreux, mais également le coût de la location par jour, allant de 50 centimes à quelques euros.
L’histoire ne dit pas si on trouve des tailles 44 et au-delà mais l’initiative est à saluer et à développer, pour la planète, pour nos portefeuilles et pour que les créateurices continuent à imaginer des vêtements à l’image du temps !
A ce propos… Vous en avez pas marre de voir du noir, beige, marron ou gris dans les rues ? Ce n’est pas parce que c’est l’hiver qu’on doit oublier les couleurs ! Alors pour réchauffer nos rétines, nos oreilles et faire bouger nos corps, on pousse sa chaise et on se lève pour danser sur Kindagoso de Bibi Tanga and The Selenites qui seront ce soir au Train Théâtre à Portes les Valence.
Play List :
Bibi Tanga et The Selenites~Kindagoso~2022
Sages Comme Des Sauvages~Repare ou pas~2024
Yussef Dayes~Live at Joshua Tree~Raisins Under the Sun~2023
Roza~Entre deux~2024
Dany Dan – Rarissime~2023
El Buho – Mirando El Fuego
Voyou~L’hiver~2024
Mahsa Vahdat et Sam-Mclain ~meditating over aphoto~2010
Le Rêveur Baroque : Gavin Bryars – Jesus’ Blood Never Failed Me Yet
Bonne année ! Je n’avais pas encore eu l’occasion de vous le dire en direct alors j’en profite : Bonne année à vous toutes et tous qui nous écoutez !
Mais c’est quoi une bonne année ?
Chacun, chacune prenez ce que vous voulez, ce qui vous est nécessaire, ce qui vous fait rêver et mettez tout ça dans un joli shaker.
Rajoutez une plume de légèreté, un zest d’acidulé pour le peps, une goutte de miel pour la douceur, une pointe de gingembre pour le tonique, une larme d’amertume pour exhauster le goût. Remuez bien et peut-être que vous aurez une “bonne année”.
Enfin on est sur de rien, on ne sait jamais comment ça tourne ces trucs là.
On prépare tout bien, on fait tout comme il faut et au moment où ça démarre tout part en cacahuète. C’est la faute à personne, c’est comme ça, le grain de sable qui vient se coincer dans le rouage et voilà qu’on se retrouve dans la mauvaise file.
Voyez par exemple pour la Culture ou pour l’éducation, deux dames qui me tiennent à coeur.
On sait qu’elles sont fragiles, on pourrait les dire poitrinaires comme autrefois. On sait qu’il est nécessaire de leur prodiguer des soins attentifs et réguliers. Et voilà qu’on met à leur chevet des médecins toxiques qui s’avèrent pire que des empoisonneuses. Comment vont-elles se sortir de ce vilain pétrin ? Hâte de connaître la suite avec tout de même une sale migraine et des aigreurs d’estomac qui commencent à être longuets…
Puisque les nouvelles ne sont pas toujours bonnes, je vous propose de bouger soleil aujourd’hui avec un son venu de Berlin.
LOS BABY JAGUARS sont 7 musiciens venant du Venezuela, Perou,, Argentine, Espagne et Royaume-Uni basés à Berlin ils font une musique toute d’influences psychédéliques, de Cumbia, d’Afrobeat et de Funk latino.
Vamos a bailar tout de suite avec Las Pinas de Baby Jaguars
Play List :
01 Los Baby Jaguars~Las Pinas~2023
02 MonoNeon – The President
03 Oscar les vacances – Les Puceaux
04 kiledjian ft Macha Gharibian~Jalouse -Colors~2023
05 OUSANOUVA~faut metisser~2023
06 Coelho~AVANT LA FIN DE L’ANNEE~2023
07 Lynks – CPR
08 EDA DIAZ~Sabana y Banano~2024
Z Samara Joy – Can’t Get Out Of This Mood
Chronique de rêveur Baroque : Silence
Personne ne peut l’ignorer, nous entrons dans la période dite des fêtes !
Partout en ville ça brille et ça clignote, chacun redouble d’imagination pour nous convaincre que les plus beaux cadeaux sont dans son magasin même s’ils viennent de l’autre bout du monde et fabriqués dans des conditions douteuses,
les commerces de bouche dégoulinent de produits dits festifs à des prix qui frôlent parfois la stratosphère.
Bref trouver de la joie dans toute cette grande foire devient assez compliqué.
Si on y réfléchit en fait, la joie c’est un truc simple qui ne peut être quantifiée en termes économiques et pourtant !
La Joie devrait être inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO et rendue obligatoire de partout.
Heu… Joie obligatoire pour tout le monde, partout tout le temps.. Ca a un petit côté injonction et ça fleure bon sa petite dictature ça !
Bon alors disons : Joie souhaitée pour toutes et tous. Et pour certains et certaines ça va pas de soi…
C’est pas gagné dans ce temps de fêtes où la nausée nous assaille avant même que d’être tombés dans les agapes.
Non docteur c’est pas le foie peut-être un peu la Foi, mais c’est surtout à mon humanité que j’ai mal, à mon empathie, à ma sororité, à ma fraternité, à mes droits humains.
Ils sont attaqués par de vilains virus, bactéries, tumeurs malignes et autres microbes effrayants. Des maladies qu’on pensait disparues et qui ressurgissent comme une grippe espagnole sortie des glaces.
Et alors même qu’on pensait le monde vacciné voilà que la pandémie se révèle pire que le COVID…
Alors accrochons-nous à retrouver du sens à chaque geste posé pendant ces fêtes et en général, reconnectons nous à notre humanité. Et goûtons la Joie autant que faire se peut !
Il y a quinze jours je vous parlais de douceur et je maintiens mon appel à vos messages de petits bonheurs du quotidien, laissez-les sur notre répondeur pour qu’ils viennent parsemer Avec ou sans sucre ? de sourires tendres.
Et de la tendresse il nous en faut car novembre nous fait de sales coups.
Hier le coeur de Michèle Rivasi l’a lâchée et la combattante infatigable s’est arrêtée à jamais.
L’écologie coulait dans ses veines autant que la volonté de faire ce qu’il faut. Se remonter les manches, aller au front sans jamais rien lâcher.
Je ne faisais pas partie de ses proches mais j’ai eu le plaisir de discussions partagées, d’interview, de tables rondes.Michèle Rivasi représentait, pour moi, une forme d’intégrité rare, une femme politique engagée, en accord avec ses valeurs, sachant taper le poing sur la table quand nécessaire mais qui savait aussi donner la parole et l’écouter.
Qu’il s’agisse d’écologie, de la place des femmes, d’Europe ou d’engagement cette parole était claire et sans langue de bois.
L’Europe perd une grande défenseuse des droits du vivant et des humains.
A l’heure où cette Europe vacille sous les lobbys qui font maintenir le glyphosate et les extrêmes droite fascisantes qui veulent lui faire la peau il faudra des femmes et des hommes capables de tenir cette rigueur d’engagement pour faire face aux défis actuels et futurs et trouver le chemin de la paix en conservant une union saine.
Merci Michèle pour tout ce que tu as fait et ce qui restera.
Pause Café : Tristan Pereira et le marimba / Concerts de poche
Play list :
VULFPECK~Schvitz~New Guru
Les Cowboys Fringants – L’Amérique pleure
Adélaïde Ferrière – Debussy – Deux Arabesques, L. 66_ No. 1 in E Major
Man on Man – Take It From Me
ORLY – Léo Ferré – Le Printemps des Poètes
The Fat Bastard Gang Band – Refugees
RAHILL~I Smile for E
Le rêveur baroque : O Solitude Purcell par Alfred Deller
Isabelle a l’habitude de proposer à sa voisine de 90 ans de l’accompagner quand elle part faire un tour de quartier, une petite promenade au doux du jour.
Ce jour là il fait doux gris mais la pluie s’est éloignée.
Entre canne et parapluie elles cheminent à pas mesurés papotant de la couleur du ciel, de la solitude, des travaux bruyants dans l’immeuble et du monde qui ne va pas si bien.
Soudain Madeleine s’arrête et montre quelque chose sur le trottoir du bout de sa canne. Isabelle baisse le regard.
Là au milieu d’une fissure de béton, une violette pousse sa tête fragile et délicate.
Une fleur de campagne, une sauvageonne, une modeste qui sans bruit, loin des 750 000 vues sur Tik Tok ou des happening sanglants vient de terrasser le béton.
Deux femmes que près de 40 ans séparent sont arrêtées sur ce bout de trottoir pendant que la circulation leur siffle aux oreilles. Toutes deux dans une bulle de tendresse et de joie avec cette héroïne végétale dont le parfum ramène à l’enfance rêvée ou réelle et à une forme d’espoir.
Et bon sang que c’est beau cet instant volé au quotidien.
Les raisons de s’insurger ne manquent pas, les raisons de pleurer non plus pas plus que les raisons de désespérer…
Mais au milieu de cet océan de cataclysmes humains et environnementaux traquons ces petits bonheurs qui mettent le sourire aux lèvres et la douceur au coeur.
Partagez vos petits bonheurs, laissez un message sur notre répondeur au 04 75 83 00 81, je les diffuserai dans ce joyeux bazar où la musique est reine mais où les mots sont compagnons !
Pause Café : Ankinée
Playlist :
01 IDLES~Dancer~2023
02 OURS SAMPLUS~Once upon a space time~2023
03 Nochiner u Mayriner – Cypresses and cedars -Ankinée – Music by V.Artsruni, lyrics by Komitas
04 Axel Deval~L Anthropoceene~2023
05 DA BREAK~Fine~2023
06 Ana Lua Caiano~Mao na Mao~ 2023
07 Youn Sun Nah Bird On The Ground
Edito
Ce matin le ciel était jaune crasseux à l’image de l’ambiance de ces jours ternes.
Pas la peine de dévider la pelote de tout ce qui accable l’humanité, chacun chacune le ressent à son échelle et selon ses réalités.
Ce matin le ciel était jaune crasseux et je voulais y voir une promesse de lumière cachée à l’arrière plan de cet horizon bouché. L’humain est ainsi fait que malgré les milliers d’année d’évolution il ne se départit pas d’une violence atavique, chevillée aux mémoires ancestrales. Pourtant c’est ce même humain qui est capable d’amour inconditionnel, d’empathie, de génie, de création de beauté.
Ce matin le ciel était jaune crasseux et s’il est notre présent, à nous de nous lever pour qu’il ne soit pas notre futur. Je pense aux enseignants et enseignantes et je leur adresse tout le soutien et le respect de ce métier qui permet de construire les adultes de demain. Mais chacun chacune à notre endroit nous sommes des passeurs et passeuses de valeurs, de connaissances, d’émotions, de tout ce qui fait ce génie humain. Alors transmettons chaque fois que possible à nos plus jeunes comme à nos pairs transmettons et partageons tout ce qui permet de se tenir debout, d’être capable de faire valoir son libre arbitre, tout ce qui nous permet d’être nous même et de faire groupe.
Pour ce premier Avec ou sans sucre de la saison ce temps qui se veut un joyeux bazar j’avais pensé à un édito plus léger mais le présent m’a rattrapée.
Maintenant prenons une grande respiration, posons nos larmes et nos rages et enfourchons les notes pour nous évader. Le morceau qui fait bouger de ce jeudi 19 octobre est signé TRAM DES BALKANS avec Mélissa Zantman, c’est extrait de leur nouvel album dont nous parlerons tout à l’heure dans la PAUSE CAFE. Prêts et prêtes au voyage échevelé c’est parti pour EN CAVALE !
Pause café : TRAM DES BALKANS
Playlist :
01 Tram des Balkans – En cavale
02 Ponta Preta~Bring The Fun Back To Me~2023
03 TRAM DES BALKANS – Le désert
04 GLAUQUE~ Les gens passent le temps reste~Plan large~2023
05 The Libertines~Run Run Run~2023
06 kosasa~Bien~2023
07 Malaka~Cry Boy~2023
08 Oriane Lacaille~Iviv~2023
2022-2023
Edito
C’est déjà la fin de saison, dernier AVEC OU SANS SUCRE avant la trêve estivale.
Vous retrouverez dès la semaine prochaine une grille d’été concoctée avec amour dans laquelle vous entendrez des rediffusions de vos RDV préférés mais à des moments où vous ne les attendez pas et en hebdomadaires !
Une belle pagaille dans la grille qui j’espère vous permettra de vibrer grâce à de beaux moments de radio. Il y aura aussi les meilleurs moments des grands directs, les productions issues des ateliers radios, les émissions qu’on nomme spéciales car elles sont des électrons libres dans la grille et bien entendu de la musique toujours sans tabou ni frontières !
Deux mois pour vous laisser bercer par le groove des voix et des notes que vous soyez en vacances ou pas.
Un temps de parenthèse pour imaginer la saison prochaine et pour se reposer.
Je vous souhaite à chacun chacune de pouvoir profiter d’un temps de suspension qu’il soit ici ou ailleurs et je vous propose un petit jeu, envoyez nous une carte postale ou ce que vous voulez pour nous dire où vous emmenez votre radio et de quelle manière vous l’écoutez en été.
Vous pouvez aussi nous raconter ce qui vous a fait rire ce qui vous a ému, un titre découvert, une idée curiosité que vous avez suivie.
Que la radio soit pour vous Un RDV ritualisé ou un hasard total, prenez un stylo, un support et hop quelques mots qu’on recevra avec plaisir. Radio BLV 18 Rue Gay Lussac 26500 BOURG LES VALENCE à l’ancienne mais aujourd’hui !
Mais vous pouvez aussi faire une photo sur Insta ou sur Facebook bien entendu ! Bref donnez-nous de vos nouvelles !
Edito
Aurions-nous changé de réalité ? Aurions-nous basculé dans une série d’anticipation au scénario éculé ?
Lorsque j’entends Gérald Darmanin, ministre de l’intérieur de la République française, annoncer la dissolution d’un mouvement écologiste je ne suis plus sûre que la fiction ne nous ait pas rattrapés.
Les Soulèvements de la Terre, puisqu’il s’agit d’eux, est donc dissous selon ce même ministre…
Comment dissoudre un mouvement ?
En braquant les projecteurs sur lui dans une pantalonnade tout à fait ridicule ? M Darmanin bravo, vous êtes devenu le porte voix le plus efficace qu’il soit pour ce mouvement.
Vous arguez de violences, de dégradations matérielles, de sabotage et même d’insurrection pour expliquer votre demande de dissolution. Action, réaction, répression, la spirale vertigineuse nous guette.
Qu’en est-il dans tout cela de la Démocratie ? La souveraineté du Peuple ?
Un peu d’humilité ne ferait pas de mal à nos édiles élus avec si peu de voix, comme à celles et ceux qui parlent fort faisant taire toute parole divergente.
Je ne soutiens pas la violence, et la radicalisation dans tous les domaines me semble porteuse de lendemains qui déchanteront. Mais cette violence d’état qui refuse d’entendre me paraît d’une dangerosité extrême générant dans le Peuple un sentiment d’impuissance et de mépris qui ne peut rien accoucher de bon.
A propos d’extrême, un dernier mot M.Darmanin, je ne vous entends pas vous offusquer autant lorsque le GUD ou ses rejetons nauséabonds sont impliqués ou soupçonnés d’exactions relevant de faits similaires à ceux reprochés aux Soulèvement de la Terre.
A suivre donc toute cette pitoyable histoire.
Peut-on dire que la revanche de Robin serait la revanche des petits, des seconds couteaux ? Je ne sais pas mais je vous propose en morceau qui fait bouger de ce jour « Robin’s revenge » des TRUE LOVES qu’on retrouvera cet été au SOUL JAZZ FESTIVAL à St Paul 3 châteaux.
La Playlist du jour
01 TRUE LOVES~Robin’s Revenge
02 Sampa the great et Angelique Kidjo~Let Me Be Great
03 Zoufris Maracas – Sur quel pied danser
04 Lehmanns Brothers – Picture Perfect
05 Dafuniks – Brakes On feat Particle Man
06 ZUCO 103~Meio
07 Suzanne Belaubre – Alice Alice
08 MEUTE~TRAUMEL~Places
Z Rising Appalachia – Resilient
Edito
Aujourd’hui partout en France C’est la fête de la radio !
Dans la marée d’informations plus affligeantes les unes que les autres je m’accroche à celles qui peuvent nous faire sourire et fêter la radio en fait partie !
Depuis 10h nous vous proposons de venir fêter la radio avec nous ! Venez nous rendre visite, voir comment se présente le studio, comment se prépare une émission, comment se passe le direct.
Pour AVEC OU SANS SUCRE? Il est encore temps de nous proposer un morceau fétiche et de nous expliquer pourquoi c’est un morceau fétiche ! Et aussi pourquoi vous aimez la radio ! 04 75 83 00 81 ou sur sur Insta ou FB laissez-nous vos messages !
Ensuite on enchaîne avec LA LOCALE de midi 15 à 13h en direct aussi. Vous pouvez participer à la préparation en venant vite vite et vous pourrez même participer au direct !
La radio c’est ce média qui permet d’être au plus proche de vous dans vos autos, cuisines, salles de bains ou en balade. Ses rejetons comme les podcasts et autres formes plus ou moins hybrides montrent combien on aime se laisser raconter des histoires qu’elles soient réelles ou pas.
Mais la radio ce sont aussi des RDV qui ponctuent la journée et de grand moments de partage autour de directs qui peuvent devenir historiques…
La radio c’est aussi des ateliers durant lesquels on embarque des jeunes et moins jeunes dans l’aventure de la voix à l’oreille !
Pour moi c’est une compagne de chaque jour depuis toujours, celle qui m’a permis d’aiguiser ma curiosité, qui m’a fait rire et pleurer, avec qui j’ai vécu de grands moments d’histoire contemporaine. Bref, une grande déclaration d’amour à la vraie radio, celle où l’on peut Laisser courir son imaginaire pour donner des visages aux voix et des images aux sons.
Sans transition voilà venu le temps du morceau qui fait bouger, aujourd’hui du rock féminin que je dédie à l’ami Pierric qui a tiré sa révérence trop tôt et que j’imagine se marrer en entendant les Lindas Lindas.
La Playlist du jour
01 The Linda Lindas~Too Many Things
02 Duo Ruut – Tuule sõnad
03 Moonchild~Wise Women
04 Bigre ! et Celia Kameni – Le temps de l’amour
05 Therese~No Rules
06 Astrud Gilberto~Berimbau
07 Tina Turner – What’s Love Got to Do with It
08 Leopoldine HH – Ce que tu cherches
Z Vincent Bidal Anne Sila~Horizon
Edito
Le joli mois de mai qui s’ouvre avec cortèges et clochettes a été dans l’histoire porteur de vents rebelles et pleins d’espoir qui souvent ont tourné aigre.
Mai 2023 en France c’est l’extrême et l’ultra droite qui insultent, profèrent des menaces en toute impunité et un maire qui finit par démissionner.
C’est encore des insultes et menaces envers des élues femmes cette fois, qui elles, font front ensemble et refusent l’intimidation.
Violences verbales et écrites, souvent anonymes qui contiennent toute la haine de l’autre quel qu’il ou elle soit, mais qu’on ne reconnaît pas comme légitime dans qui il ou elle est.
Ne nous trompons pas, cette violence n’est pas l’apanage des extrêmes droites, elle est générale et démontre combien notre incapacité au dialogue fait triompher la brutalité pure.
Les extrêmes ne peuvent être que porteuses de violence étant, de fait, l’application d’une doxa, avec refus de discussion et de concession.
Selon les chiffres de l’ARCOM, ce sont 51% des garçons de 12-13 ans qui visitent des sites pornographiques chaque mois. Des sites sur lesquels, en grande majorité, l’image de la femme est dégradée et où on fait l’apologie d’une fausse image de la virilité.
Qu’en est-il de la véritable éducation à la sexualité ?
Serait-il imaginable de proposer des alternatives puisqu’ il est quasiment impossible de fermer ces sites ?
La nature a horreur du vide dit-on, l’humain aussi.
Dans un cas comme dans l’autre, là où il y a manque il se trouve toujours une personne ou un groupe pour en tirer profit.
A nous de choisir comment nous voulons que ces vides soient comblés. Qu’il s’agisse d’élu.e.s ou d’éducation.
Pause Café
Pascal BERNE pour le projet Miles Davis avec le JAV CONTREBAND
La Playlist du jour
01CIMAFUNK feat George Clinton~Funk Aspirin
02 Ernesto WENDY~SOLEIL
03 Miles Davis~Jean Pierre Live Tokyo version 2
04 Lulu Gainsbourg~Intime
05 FLYING ORKESTAR~Apparatchik
06 Nenia Ira~Oubliette
Aziz Sahmaoui Eric Longsworth~Morning has broken
Z Albert Sanz feat. Silvia Perez Cruz~La espuma del mar
Pas d’édito ce jeudi mais une pause « café allongé » et toujours les sorties musique live, des découvertes musicales sans tabou ni frontières, le morceau qui fait bouger et le morceau qui adoucit la journée !
Pause Café
LADILOM avec Tunde Deak, Léopoldine HH, Danièle, Li Chin et Marc
La Comédie de Valence
Téléchargez la Pause Café
La play list du jour
01 The Allergies – Hypnotise
02 Zaho de Sagazan~Les dormantes
04 WIFA – Louken
05 Nina Attal~Flames in the sand
06 Tracy De Sá – Edicion Limitada
Z Facteurs Chevaux – L’autre rive
Edito
La semaine dernière, je suis allée découvrir la grotte Chauvet 2.
Même en sachant que c’est une réplique, l’émotion devant les dessins réalisés par nos ancêtres d’il y a plus de 30000 ans est totale. Ce qui nous sépare le moins c’est bien notre capacité de création et à ressentir et ça c’est bouleversant.
Deux jours plus tard, dans notre réalité de 2023, nos édiles sonnaient la fin de partie pour la réforme des retraites.
Dans le même temps ici, dans notre coin de France, nous regardions le ciel désespérés de le voir gris souvent mais sans qu’aucune pluie ne tombe.
Aucun rapport entre ces trois choses me direz-vous, c’est vrai… Je vous propose cependant cette petite fable :
On attendait la pluie.
Danses rituelles, prières anciennes, chants sacrés, chacun scrutait le ciel sûr de son savoir. Les sorciers décidèrent alors qu’il fallait un sacrifice, on laisserait aux plus jeunes, mâles et femelles, le temps de se reproduire et de donner leur force pour le bien de la tribu, puis ils seraient jetés de la roche haute. Les pseudo mages emplumés pleins de leur fatuité n’avaient pas imaginé que la tribu refuserait de condamner ses enfants. Dans la nuit il avait plu, un peu. Mais ce qui se dessinait dans le ciel n’augurait pas de vivifiantes averses porteuses de vie. A trop jouer les magiciens de pacotille, les sorciers avaient déclenché ce qui risquait de devenir une force ravageuse qui laisserait la tribu exsangue au final….
La play list du jour
LISA LEBLANC feat Ngabo~Tite gene
Secret Night Gang~Don’t Know What Tomorrow Brings
Dowdelin~ like to move it
LEOPOLDINE HH~Pour une Marseillaise amie
Dr. John – Iko Iko
Canto Do Sol ~a Contretemps
Lisa Ekdahl~Daybreak
La chronique du rêveur Baroque : Barbara – Faxe-moi
Edito
Si on décidait de goûter au plaisir d’être en vie ?
Oui j’ai bien dit plaisir.
A l’heure où “J’en peux plus” est l’expression qu’on entend sans doute le plus fréquemment, si on tentait de voir ce qui est bon dans nos vies ?
Il est facile d’énumérer tout ce qui dysfonctionne, facile de s’épancher sur notre mal être. Le spleen n’est pas nouveau et d’aucun en ont fait les plus belles pages de la poésie française.
La fatigue et la lassitude sont ô combien compréhensibles, les émotions qui nous traversent peuvent être douloureuses mais tout ça prouve que le sang pulse dans nos veines, que chaque matin qui nous voit ouvrir les yeux est un matin de gagné…
Si on optait pour un exercice bien plus difficile : trouver ce qui va bien !
Se délecter de ressentir dès le réveil la profonde sensation d’être vivant. Prendre conscience que devant soi s’étend non pas une longue file d’heures vides à venir mais tout un champ de possibles à explorer. Tout est affaire de regard. Je n’invente rien, juste une petite piqûre de rappel… Déplaçons-nous pour regarder autrement.
Physiquement, en se levant, en montant sur une table, en se mettant à un autre poste de travail, en allant marcher.
Psychologiquement en prenant un autre angle sur une situation, en forçant un sourire et un bonjour à une personne dans la rue, en détournant une tâche pénible en un défi ludique.
Je vous propose ce petit jeu : au moins une fois dans la journée tentez une sortie de routine, un pas de côté et voyez ce qui se passe, comment ça bouge.
Pause Café
Benoît Vuillon pour le Festival Aah!! Les Déferlantes au Train Théâtre
La play list du jour
01 Sparks – The Girl Is Crying In Her Latte
02 Pamela Badjogo – Respectez-nous
03 Sandra Nkake – Sisters
04 Kerala Dust~Violet Drive
05 SAODAJ – Des Signes
La Chronique du Rêveur baroque : Wayne Shorter – Infant Eyes
Edito
Hier c’était le 8 mars, les médias ont fait jouer le marronnier en ressortant qui ses bouquets de roses, qui ses sujets sur la charge mentale, qui son #nous a autant de femmes que d’hommes à l’antenne, même si elles n’ont que 20% de temps de parole en réalité….
Bref chacun chacune y est allé de son couplet sur les femmes.
Pour ma part, je rêve d’un jour où on arrêtera de n’entendre les femmes que pour parler couche culotte, mode ou lutte contre le patriarcat et, qu’en toute légitimité, elles parleront des sujets qui font la société, l’économie, la recherche, la musique etc… C’est déjà le cas çà et là où d’efficientes journalistes font le job et le font sacrément bien, je les salue !
Il est des endroits du monde cependant où le mot de journaliste est banni et l’idée même de femme journaliste relève de l’impossible…
Je voulais vous parler de Radio Begum, un projet militant, conçu par des femmes pour des femmes. Vous me direz 3OK un média féministe de plus »… La différence et elle est de taille c’est que Radio Begum émet en Afghanistan.
C’est à la fin de l’année 2020 que Hamida Aman, une entrepreneuse des médias afghane, mobilise son réseau et fonde une ONG : la Begum Organization for Women. Trois mois plus tard, le 08 mars 2021, Radio Begum commençait à émettre.
Une radio 100% féminine qui diffuse 24/24 sur la bande FM en Afghanistan.
Tous les programmes de la radio sont produits en interne, en langues Dari et Pashto, par une équipe exclusivement féminine et afghane et toutes sont investies d’une triple mission :
Donner une voix aux femmes afghanes, témoigner et raconter leurs histoires
Divertir, amuser, faire chanter et danser, et rendre le sourire à leurs sœurs,
Éduquer les jeunes filles d’Afghanistan, leur donner confiance et courage pour demain se construire et se libérer
Vous imaginez bien que depuis le retour des talibans au pouvoir, Radio Begum doit composer pour pouvoir continuer à dispenser entre autres des cours à l’attention des Afghanes privées d’écoles secondaires. Mais elles tiennent bon et vous pouvez vous connecter pour écouter ces femmes qui ne lâchent rien pour leurs soeurs.
Mais on peut faire un peu plus qu’écouter, on peut aussi soutenir financièrement via Hello Asso.
Je trouve ces femmes remarquables de courage, de volonté et de sororité dans un pays où les fondamentalistes tentent d’effacer les femmes. Car il s’agit bien de ça…
Ce matin sur France Inter Léa Salamet recevait la journaliste Solène Chalvon-Fioriti, dont Le documentaire « Afghanes », sera diffusé dimanche sur France 5. et qui disait “en Afghanistan c’est la course à l’effacement du féminin”.
Et les pays dit démocratiques, ils sont où dans ce massacre ?
Pause Café
Matthis PASCAUD pour JAZZ SUR LE GRILL 2023
Play list du jour
Dr. John – Goin’ Back To New Orleans
Matthis Pascaud – Hugh Coltman – Loop Garoo
SAMIFATI – Thailand
EVASION Des femmes tombent
November Ultra – novembre
Ladaniva – Shakar
Iggy POP – Strung Out Johnny
Cindy Pooch – Issemou
Edito
D’aucun se posent aujourd’hui des questions sur la sécurité des données des utilisateurs et utilisatrices de Tik Tok arguant du fait que le pouvoir chinois se servirait de l’appli pour devenir maître de nos secrets. L’alerte semble reprise un peu partout et militaires et politiques demandent à leurs pairs de fermer leurs comptes Tik tok.
Dans le même temps certaines influenceuses et influenceurs sur ce même réseau et sur d’autres vantent les mérites de l’utilisation d’un médicament contre le diabète pour perdre du poids ce qui entraîne, outre un réel danger pour la santé, une pénurie pour les diabétiques qui en ont vraiment besoin pour se soigner.
Où place-t-on notre niveau d’acceptabilité face à un danger probable ?
Si les sirènes de juteux bénéfices n’avaient pas chanté si fort nul doute que l’alerte aurait retenti depuis longtemps… Mais dormons tranquilles, il est avéré que notre santé n’a que peu d’importance face à une fuite potentielle de données.
Ami.e.s auditeurs et auditrices gardons nos silhouettes singulières et allons prendre l’air en laissant notre portable à la maison ! Peu de risque de voir des espions quelle que soit leur origine venir poser des micros le long de votre chemin de balade favori et la marche soignera vos coups de mou dopant votre cerveau de bonnes hormones.
Et comme disait Anne Sylvestre : vive les hormones Simone !
Sacrée transition puisque Nous sommes le 2 mars et nous démarrons la 3è édition du MARS DES FEMMES sur Radio BLV avec le plein de jolis RDV à découvrir au gré de vos écoutes. Et ce que vous aurez loupé sur la FM vous pourrez le retrouver sur le site en podcast évidemment !
Pause Café
Naïssam JALAL pour JAZZ SUR LE GRILL 2023
Play List du jour
Donna Summer – She Works Hard For The Money
FEMMOUZES T~Trop d_Ego
NAISSAM JALAL – Rituel de la Forêt
LITTLE SIMZ Heart on Fire
CLOU – Comment
Justine BLUE -What am I to do
La chronique du Rêveur Baroque
Roy Eldridge – Une Petite Laitue
Edito
Enfoncer des portes ouvertes et faire preuve de réaction épidermique est devenu un sport national et même international.
Chacun chacune a un avis sur tout, tient à le faire savoir et joue des coudes pour nous délivrer sa parole, nécessairement bonne voir nécessairement la meilleure. Qu’ils et elles ne soient experts et expertes qu’en leur nombril ne les défrise pas et c’est ainsi que l’enfoncement de portes ouvertes devient la règle.
Ce ne sont pas les occasions qui manquent dans un monde où la haine, le pouvoir et une nature maltraitée qui s’emballe allument des brasiers un peu partout.
En Turquie et en Syrie la terre ne cesse de trembler et ravage une région et des gens déjà anéantis par une guerre à vomir, en Ukraine une guerre encore qui demain durera depuis un an et un dictateur qui ne lâche rien, en Corée du nord un autre dictateur s’agite comme un Polichinelle hystérique en montrant sa force de frappe, sur la corne de l’Afrique une sécheresse que l’on tait et la famine qui va lui faire cortège, le Chili dévasté par les flammes.. la liste serait sans fin.
Alors cessons nos querelles de boutiquiers.
Peut-être que la véritable empathie serait d’être heureux et heureuses de pouvoir s’éveiller chaque matin en sécurité, de savourer le précieux d’avoir de l’eau pour étancher sa soif, de se réjouir d’être dans un système démocratique et de tout faire pour le conserver. L’effet papillon peut agir en positif comme en négatif .
Et voilà, j’ai moi aussi enfoncé une belle suite de portes ouvertes et je me retrouve étalée à terre sous la poussée imprimée à l’air qui n’oppose qu’une résistance limitée face à un corps solide.
Je me relève dans un éclat de rire, m’époussette et vous convie à danser ensemble pour accepter notre imperfection, notre part d’impuissance mais aussi pour célébrer notre force de vie.
La Play List
Rosalia De Souza – Sambinha
Zar Electrik ~ Ntiya
Arthur H ~ La vie
Coco Aikura – Military Birds
No Me Empujés Caramba! – Lucariello
Neil Young~Love Earth
Manu Galure~Le jour de l’apocalypse
Roseaux feat Aloe Blacc – Loving You Is All I Want To Do
La chronique du Rêveur Baroque
Spike Jones – The Blue Danube
Non édito
Un petit parfum de vacances me pousse à la paresse aujourd’hui. Le froid vif et le grand soleil appellent à la balade et le cerveau prend ses aises en échappées belles. L’éloge de la sieste, un petit traité de dilettantisme ou une ode à la flânerie pourraient être mes lectures du jour.
Alors je vous propose de changer les meubles de place dans le joyeux bazar, pas d’édito aujourd’hui, pas de pause café, mais plus de musique à partager, sans tabou ni frontière, une visite du rêveur baroque, une loufokitsherie, des infos concerts et le morceau qui adoucit la journée. On verra au fur et à mesure dans quel ordre !
Play List du jeudi 09/02/23
Vincent Ahehehinou – BOZAN
CHAMAD SHANGO – Nowadays pride
FEMMOUZES T – Resistantes
Harold Martinez – wolf feathers
HOUN – Trippin
La chronique du rêveur Baroque (Préludes, premier livre, L. 117_ No. 8, La fille aux cheveux de lin Debussy par Albert Ferber)
Les Mouettes – Taches de rousseur
SENBEI – Like The Phoenix
Aziz Sahmaoui Eric Longsworth – Morning has broken
TriXstar – Single
Bourvil – la rumba du pinceau
Oriane Lacaille – Malak
Clémentine Dubost – Waking in the Adirondacks
Edito
Nous voilà entrés dans février le mois le plus court de l’année et généralement le plus froid.
Ce drôle de mois doit son nom à Februa, Dieu de la mort et de la purification chez les étrusques. C’est le temps de dormance pour mieux profiter de mars le dieu guerrier qui doit venir gorger d’eau la terre pour la nourrir avant l’éveil d’avril. Ca c’est ce qui devrait se passer si la planète tournait rond.
Mais n’anticipons pas et réjouissons nous pour le moment d’avoir gagné une heure de soleil depuis le début d’année !!! Quel bonheur chaque jour de découvrir que le temps de lumière s’allonge. Le gris s’accroche encore un peu au ciel mais le jour défend ses terres avec ardeur et la nuit recule, pas à pas.
De la bataille contre l’obscurité à celle contre l’obscurantisme il n’y a qu’un pas que je franchis allègrement pour une autre raison de nous réjouir. Le Sénat a adopté l’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution.
Le chemin est encore long et on parle de liberté d’avorter plutôt que de droit mais le premier pas est franchi et il faut s’en féliciter.
L’institutionnalisation de ce droit sera une reconnaissance pour les femmes de France mais ce sera aussi un flambeau dont les femmes du monde pourront s’emparer pour se défendre et combattre pour leur droits.
Soeurs afghanes que l’on fait disparaître, soeurs iraniennes que l’on massacre, soeurs de tant de pays que l’on punit d’être femmes, à qui on refuse le droit de disposer de leurs corps. Une pensée à vous toutes et à tous les hommes qui luttent à vos côtés.
Le droit à l’humanité n’a pas de sexe ni de genre, il est notre bien commun.
Aujourd’hui, ici, c’est la Chandeleur. La tradition veut que l’on tienne une pièce dans une main pendant qu’on fait sauter sa crêpe de l’autre pour s’assurer bonne fortune toute l’année. Je vous propose d’en faire sauter une en pensant aux femmes du monde pour leur souhaiter bonne fortune, et qui sait ? On peut rêver qu’un afflux de pensées bienveillantes fera un peu bouger les choses…
PAUSE CAFE
Facteurs Chevaux, concert à la médiathèque La Passerelle
Dire de Facteurs Chevaux que c’est du folk est un peu réducteur, entre guitare et voix ce qui se joue c’est dans le ténu, dans les harmonies en creux…
Edito
Dans l’Antiquité les activités artistiques étaient séquencées en neuf genres chacun marrainé par une muse.
Dans ces activités artistiques reconnues on retrouvait la musique et la comédie mais aussi de plus surprenantes telles la géométrie ou la poésie érotique.
A chaque époque ses arts, aujourd’hui on en liste 10 : l’architecture, la sculpture, les arts visuels, la musique, la littérature et tout ce qui se rattache à l’écriture, les arts de la scène, le cinéma, les arts médiatiques, la bande dessinée et les jeux vidéo/ multimédia.
Dans l’affaire certaines muses ont disparu et si Euterpe peut toujours inspirer les musiciens et musiciennes, Clio pleure de voir l’histoire disparaître des arts, comme elle disparaît de l’enseignement.
Réjouissons nous tout de même d’avoir gagné de nouvelles cordes à l’arc des arts. Mais pas de voir les muses remplacées, trop souvent, par les banquiers, producteurs et autres financeurs, nouveaux inspirateurs d’arts devenus industrie.
Heureusement il existe encore de valeureux guerriers et guerrières de la création sans placement de produit, sans intelligence artificielle, sans statistiques.
Il est un art qui a gagné sa reconnaissance à coup de planches et de bulles, de ligne claire, de manga en comic strips : La bande dessinée. Devenue 9è art elle se décline dans la plus grande liberté de forme et de fond pour devenir un champ d’exploration fabuleux. Aujourd’hui elle revient en force, vivifiante, avec des auteurs et autrices qui s’emparent de ses codes sans aucune contrainte.
La bande dessinée est un art accessible. Elle ne fait pas crouler le lecteur hésitant sous des injonctions de lecture. La BD offre une liberté d’accès à l’histoire racontée et selon son goût c’est le mot ou l’image qui va être la porte d’entrée pour mieux apprécier cet art subtil du tissage des deux qui font les grandes oeuvres.
Nous sommes un peu loin d’Angoulême mais courrez dans nos médiathèques et nos librairies, vous trouverez forcément la BD qui vous fera aimer les autres si vous n’êtes pas encore convaincus.
Quand aux muses… je suis sûre qu’elles ne sont pas si loin et qu’elles viennent chatouiller les pieds des artistes la nuit.
PAUSE CAFE
Les Journées de recherche et de création Weather Report à l’ESAD. Les arts de subsister dans un monde abîmé.
Avec Johanna Renard, prof d’histoire de l’art, Eleonore et Antoine étudiant.e.s.
Edito
Il y a le jour de l’an, le jour du dépassement, le point du jour, le jour de dentelle.. Et puis il y a le jour de grève.
Le jour de dentelle c’est un espace vide qui met en relief les points qui le jouxtent et fait valoir la beauté complexe de l’ouvrage.
Le jour de grève c’est le jour où l’ouvrage individuel est suspendu pour défendre le collectif.
Comme dans la dentelle, ce sont les espaces vacants qui rendent l’ensemble cohérent et remarquable.
Jour de grève, droit fondamental des citoyens à montrer leur désaccord à des autorités élues ou pas qui outrepassent leurs droits, qui ne respectent plus leurs responsabilités.
Aujourd’hui une partie du peuple est ou sera dans la rue pour dire que le mot retraite n’est pas seulement synonyme de lignes de chiffres et que chacun chacune a droit de profiter en toute quiétude à un temps où le travail n’est plus l’axe du quotidien.
Travailler vient du latin tripaliare qui signifie torturer dérivé de l’instrument de torture tripalium.
Il ne s’agit pas de faire de raccourcis un peu trop faciles mais la réalité est que le corollaire de travail est effort. Quand bien même vous exercez un métier passionnant, dans lequel vous vous investissez avec plaisir, vous devez fournir des efforts qu’ils soient intellectuels ou physiques ou les deux, le corps et l’esprit sont mis à l’épreuve. L’âge venant ces deux compères ne demandent qu’à continuer à fonctionner mais plus en douceur, avec respect.
C’est le temps de la retraite.
Que chacun chacune puisse choisir d’aller jeter sa canne à pêche, faire le tour du monde en vélo, buller dans son fauteuil, donner du temps bénévole, s’occuper de ses petits enfants, cultiver son jardin qu’importe.
La retraite est un droit et on doit pouvoir en profiter aussi longtemps que possible dans les meilleures conditions possibles.
A Valence le rdv est donné à 14h30 au Champ de Mars
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Edito
Bonne année ! Vous pensiez y échapper ??? Et bien non !
Pas mal d’entre nous ont une petite hésitation avant de se la souhaiter bonne…
A force d’annonces de sobriété, de conflits qui ne cessent pas, de sales petits bonshommes qui se prennent pour les maîtres du monde, d’une météo insensée ou de gens qui dévissent, forcément on marque un temps d’arrêt avant de se dire Bonne année joyeusement.
On devient modeste, on se souhaite de la joie, la santé, le bien-être. Mais rares sont celles ou ceux qui s’aventurent sur un souhait de bonheur.
Quand aux souhaits de richesse ou prospérité qui faisaient flores, ils ne sont plus d’actualité, passés de mode. Signe de décroissance ou de réalisme aigu ? Peut-être un peu des deux.
En ce début d’année 2023, pour ma part je me félicite d’être toujours là, vivante. D’avoir pu partager la première heure de 2023 avec des amis et de regarder vers l’inconnu de ces 365 jours à venir avec gourmandise
Dimanche 1er janvier le ciel était changeant et sur le massif de Crussol on avait une double vue, d’un côté des nuages noirs sur fond de plomb et de l’autre une crête se coupant sur un ciel bleu flambant neuf.
Cette année, comme les autres oscillera entre ciel de plomb et ciel d’azur, et ce qui en fera le sel c’est de pouvoir trouver dans chacun la beauté cachée. A nous de décider de cultiver notre enthousiasme à vivre, de faire de 2023 ce qu’on voudra qu’elle soit quelles que soient les réalités que nous aurons à traverser.
Bonne année donc à chacun, à chacune, à toutes celles et tous ceux que vous aimez et aux autres aussi !
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Pour cette émission Sylvie était accompagnée de Cannelle et Rémi en stage de 3è.
Edito
15 décembre,
l’année tire doucement à sa fin dans une ambiance pré apocalyptique pas folichonne.
On se creuse pour choisir des cadeaux éthiques et pas tocs, utiles et pas débiles qui respectent notre porte monnaie autant que la terre et les vivants qui l’habitent…
On balance entre un étal de chaussettes en pure laine de chèvre tricotées mains par une artisane locale, la devanture d’un caviste de bon conseil sur les des vins naturels de nos terroirs drômois, le portant de bijoux fabriqués loin mais par une coopérative de femmes qui font vivre leur famille ou encore les allées de chez Emmaüs à la recherche de l’objet à détourner ou du jouet à recycler…
A force de bonne volonté, noyés sous la guimauve des bons sentiments il arrive que notre cerveau bug et se laisse happer par les sirènes de la commande en ligne et du cadeau mode, inutile et pas carbonocompatible du tout…
Ca arrive, et si une crise de telle nature vous prend, laissez à votre cerveau le temps de descendre de sa surchauffe, sortez faire quelques pas dans le froid vif, faites-vous un chocolat chaud de réconfort et acceptez votre imperfection très humaine !
J’en étais à peu près là de mes réflexions, stylo en main pour élaborer la fameuse liste de cadeaux quand je suis tombée sur un article de Reporters sans frontières.
“Le bilan des exactions commises contre les journalistes dans le monde, publié chaque année par Reporters sans frontières (RSF), enregistre en 2022 un record de 533 journalistes en détention. Le nombre de journalistes tués dans le monde, 57, repart à la hausse. En outre, 65 journalistes sont otages et 49 portés disparus.”
Nous sommes en 2022 et de partout dans le monde la liberté de la presse semble menacée, de l’assassinat de journalistes à des formes plus fourbes mais tout aussi dangereuses à long terme.
Quel rapport avec les cadeaux me direz-vous ? Depuis trente ans, Reporters sans frontières publie 100 photos pour la liberté de la presse, série de recueils de photos où l’on croise les plus grands photoreporters de Brassaï à Vincent Munier en passant par Martin Parr. Il y a aussi 100 dessins pour la liberté de la presse de Riad Satouf ou Sempé. Toute une série de livres dont 100% des bénéfices reviennent à Reporters sans frontières.
En septembre dernier António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies a déclaré : « Sans liberté de la presse, la démocratie ne peut survivre » –
En voilà donc un beau cadeau à faire et à se faire : un peu de démocratie…
Pause Café : Sylvie Sagot Duvouroux Cie E il Piano va
Edito
Au regard du nombre de raisons de s’agacer en ce moment il devient difficile de trouver un angle d’édito un peu léger…
Le froid est là qui nous fait nous recroqueviller sur nous même, tenir serrés les pans de nos manteaux et remontés bien haut sur le cou les zips de nos doudounes. Bonnets, écharpes et gants complètent la panoplie et sous notre armure de tissus nous voilà, pressant le pas d’un point à l’autre sans trop relever le nez.
Le sourire à l’inconnu que l’on croise sur le trottoir n’est pas dans nos habitudes, mais là ça devient mission impossible !
Et déjà les rumeurs courent de retour des masques…
Il paraît que le froid conserve…
Pas sure qu’en Ukraine ils apprécient le régime cryogénique! Pas plus que celles et ceux qui dorment dans les rues.
Ce matin j’entendais qu’en région parisienne certains hôpitaux font sortir des mamans qui viennent d’accoucher même sans solution d’hébergement faute de place.
Entre le café et la douche ces infos vous tombent dans l’oreille distraite par la tartine, au milieu d’autres plus futiles. Et parfois le cortex cérébral s’ébranle, il se secoue et c’est comme une décharge. La conscience s’ouvre grand et vous visualisez parfaitement la scène : cette maman qui se relève de couches avec son nouveau né empaqueté dans les bras, un ou deux sacs aux épaules qui se retrouve sur le parvis de l’hôpital le visage giflé par le froid piquant. Elle abrite au mieux son nourrisson pour lui transmettre sa chaleur.
Vous la voyez cette maman posée au milieu du parking sans autre issue que de se mettre à marcher vers un inconnu où s’abriter peut-être ?
La tartine prend soudain un goût saumâtre et quand vous sortez, bien au chaud dans des vêtements adaptés, vous remerciez le hasard qui vous a fait naître dans un endroit en sécurité, dans une vie où vous avez eu le choix.
J’envoie toute ma tendresse à ces mamans qui n’ont pas toujours choisi de l’être et qui se retrouvent seules à faire de leur mieux pour survivre et protéger leur enfant.
J’ai choisi pour le morceau qui fait bouger de ce jeudi 8 décembre un titre de Jon Baptiste intitulé I need you tiré de The summer collection pour mettre un peu de chaleur dans nos oreilles et nous rappeler que nous avons toutes et tous besoin les uns des autres.
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L’Edito:
« Je vous prie de m’excuser »
« Désolée »
« Oh ! pardon ! »
« Excuses moi »
« Je suis confuse »
Autant de petites phrases qui disent notre malaise face à une maladresse, une énorme bourde voire une méchanceté faite à une ou des personnes.
De plus en plus souvent, j’entends dire “il ne faut pas s’excuser”, “ne dites pas je suis désolée”.
Comme si le fait de porter préjudice à autrui même de façon infime et surtout involontaire n’avait pas d’importance et que ce qui comptait c’était de paraître sans faille.
Qu’à partir du moment où on “ne l’a pas fait exprès” tout était pardonnable, pardonner, et que les conséquences de notre maladresse n’avaient aucune importance dans la mesure où on ne se sentait pas responsable.
Voilà bien un des effets de l’auto centrisme devenu référence aujourd’hui.
Ne pas présenter d’excuses c’est tout à la fois: nier, être faillible, refuser nos aspérités, nos imperfections, et nier l’autre d’une certaine manière.
Pourtant, qu’est ce qu’elle est magnifique la palette de nos imperfections, de nos humeurs inégales, de nos coups de sang, de nos coups de pompes, de nos fragilités, de nos fêlures, de nos émotions, de nos erreurs.
De tout ce qui fait que nous ne sommes pas lisses, pas identiques, pas formatés.
Quand on présente des excuses, ce n’est pas d’être qui nous sommes qui compte mais d’avoir gêné l’autre, de lui avoir causé un inconfort, de l’avoir blessé.
C’est juste dire à l’autre: je te reconnais, tu existes, et rien n’est si grave qui ne puisse passer si on se parle et on s’écoute.
Alors vive les excuses, les politesses et toutes les petites attentions qui font que vivre ensemble est agréable !
Allez hop ! Sans transition, du blues rock pour bouger et se décrasser les oreilles avec Scott Van Zen In a world gone crazy parce que oui le monde est devenu fou mais on peut encore le faire évoluer à notre échelle personnelle !!
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L’Edito
Savez-vous qu’il existe trois sortes de seins ?
Ceux constitués majoritairement de glandes, ceux constitués majoritairement de graisse et ceux où les une et l’autre sont approximativement équivalente.
Autant de femmes, autant de seins et chez une même femme deux seins différents.
La nature fait bien les choses qui nous rendent singulières!
Mais la nature est joueuse et parfois cruelle quand elle laisse s’installer au sein de nos seins des malfaisantes cellules porteuses de cancer.
Nous sommes en octobre et ce mois des couleurs d’automne porte maintenant celle du rose symbole de la lutte contre le cancer du sein.
Alors les filles : Toutes à la mammo !!!
D’accord, c’est pas une partie de plaisir, se faire aplatir les seins par une machine et se faire tripoter dans tous les sens c’est pas très tralala boum youpi ! Mais on a pas encore trouvé mieux pour dépister le vilain crabe ou d’autres indésirables venus discrètement coloniser nos poitrines généreuses, plates, en poire, molles, pleines ou autres !
Le crabe n’a que faire de la forme de nos seins.
J’ai passé la mammo hier et je tiens à saluer les opératrices radio qui font souvent de leur mieux pour alléger l’inconfort et qui sont prévenantes et bienveillantes malgré un emploi du temps chargé avec souvent une reconnaissance proche de zéro.
Pour cause de mastose et calcifications, j’ai eu droit à une double dose et à une échographie. Et là, c’est le médecin qui opère.
Allongée sur la table, poitrine nue, mains sur la tête, je l’écoute dérouler une litanie de jargon médical auquel je ne comprends rien et je finis par lui demander ce qu’il en est. Il me répond : vous avez le sein compliqué.
J’avais entendu beaucoup de choses mais celle-là jamais…
Rassurez-vous rien de grave en ce qui me concerne et donc je garderai cette réponse comme un sourire au milieu de tout ça.
Mais les filles ne vous laissez jamais maltraiter par la méconnaissance. Posez vos questions et n’oubliez pas toutes à la mammo !
Pour démarrer ça fait bouger un peu en groovant :
Boob’s par sisterhood project
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L’Edito
L’automne est là, et comme chaque année on se dit brrr fait froid ! Ca surprend, c’est venu d’un coup.
L’air devient plus vif, ça pique aux joues le matin, les arbres qui n’ont pas brûlé cet été amorcent la rousseur à venir, on s’interroge devant nos garde robes, faut-il vraiment ranger les vêtements d’été ?
Bref, c’est l’automne, si ce n’est que cette année la donne a changé et la perspective de l’hiver annoncé par ce froid soudain devient dramatique pour beaucoup.
Un grand cirque médiatique s’est mis en branle pour nous avertir que cet hiver nous aurons froid et que nous devrons apprendre à être économes.
Après le green washing et le women washing voici le climato washing mais avec option treillis.
Se rendent-ils et elles compte tous les donneurs et donneuses de leçon qu’une majorité des gens vivent déjà avec 4 couvertures et 2 pulls en plein hiver, qu’ils ne prennent pas des douches à rallonge, qu’éteindre en sortant d’une pièce fait partie de leurs évidences et que même ma grand-mère mettait un couvercle sur l’eau des pâtes ??
Oui ça m’agace tout ce grand cirque hypocrite car si le dictateur Vladimir n’avait pas décidé de couper les robinets, pas sur que la mobilisation pour la sobriété aurait eu autant d’écho même si les spécialistes du climat la réclament depuis pas mal d’années maintenant…
Alors, oui on va toutes et tous faire attention, mais pas parce qu’on nous le demande mais bien parce qu’on aura pas le choix…
Faire appel au sens du collectif quand les solutions proposées sont par exemple de fermer des universités durant au moins 15 jours me paraît plus que douteux.
Qui seront les plus impactés ? Les étudiants et étudiantes pauvres, celles et ceux qui vont se retrouver dans des chambres glaciales avec une connexion approximative pour suivre des cours dans des conditions lamentables.
Comment vont-ils et elles trouver cette idée de l’effort collectif ? Quelles seront à moyen et long terme les conséquences de ce mépris de celles et ceux qui sont déjà dans l’inconfort voire à la limite de l’indigence ?
Je remonte mon plaid et je vous propose, le morceau qui réveille de ce jeudi 22 septembre, on va bouger et se réchauffer avec un nouveau groupe qui nous arrive de La Réunion, Mouvman Allé et le titre Sokoué marmaille.
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L’édito :
Tu parles d’une reprise …
Entre les petits soldats et le mépris de ceux qui les orchestrent, une centrale nucléaire à bout de souffle, le Royaume Uni qui se demande quel pays va faire bande à part, on peut comprendre que Jean-Luc Godard ait choisi de tirer le rideau !
Gorbatchev, la reine Elizabeth, deux figures du siècle dernier, le photographe William Klein, témoin de ces époques qui font maintenant partie de l’histoire…
Ils et elle avaient fait leur temps et accompli leur tâche, on leur souhaite bon voyage de l’autre côté s’ il y en a un.
Et nous on reste… Avec une sacrée gueule de bois.
Le réchauffement climatique qui s’emballe, la folie des extrêmes religieux et politiques qui se normalise un peu partout…
Aujourd’hui c’est en Suède qu’un parti issu de mouvements néo-nazis devient composante du nouveau pouvoir.
La mémoire est fragile, elle est malléable, elle a besoin qu’on l’entretienne. L’histoire devrait redevenir un des piliers de l’enseignement tout autant que le langage qui permet de comprendre des concepts, d’exprimer ses opinions autant que ses émotions et enfin de faire peuple.
Mais on choisit, comme toujours, la courte vue, investir dans l’éducation nationale et permettre à tous les enfants d’accéder à des connaissances communes avec un enseignement de qualité ça ne rapporte rien dans l’immédiat. Alors on colmate, on fait du bouche trou et on croise les doigts pour que ça tienne jusqu’à la fin du mandat. Après moi le déluge!
Tu parles d’une reprise…
Enfin… Tout ça C’est politique, et c’est pas moi qui le dit c’est Didier Wampas que je vous propose tout de suite en morceau qui réveille LES WAMPAS C’est politique
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2021-2022
L’édito :
saison avec les émissions et chroniques qui s’arrêtent définitivement, celles qui continuent et celles qui sont en maturation que vous découvrirez à la rentrée.
C’est toujours un temps spécial, une fin de saison.
On fait le bilan, on prend la mesure du chemin parcouru, des défis relevés, des plantages digérés, des aléas évités ou pas, des magnifiques rencontres, des coups de grisou, des grands moments de solitude et des éclats de rire.
Dans une radio associative c’est le moment où on se rend compte qu’on a fait des miracles malgré des moyens restreints et qu’en contemplant toutes ces heures de sons si riches et variés on a vécu encore une sacrée belle aventure humaine.
Car n’en doutez pas c’est l’humain qui nous anime, l’humanité qui nous fait vibrer.
Une radio c’est un lieu de rencontres, de transmission, de partages, une passerelle. Et Radio BLV a encore rempli cette mission avec brio cette saison grâce à une équipe enthousiaste qu’ils et elles soient salariés ou bénévoles.
Les humains et humaines qui ont permis que cette saison existe sont formidables et c’est bien qu’ils.elles l’entendent !
Louis Chedid chante “on ne dit jamais assez aux gens qu’on aime qu’on les aime” il fallait être gonflé pour donner un titre pareil à une chanson…
Mais il a raison, la vie passe, on court beaucoup, chacun chacune à nos affaires personnelles ou professionnelles et on ne prend pas le temps de se dire je t’aime, de se dire bravo, de se consoler, de s’enlacer, de s’écouter.
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L’édito :
89
Jusque là 89 évoquait pour moi 1789, la Révolution française avec le meilleur et le pire.
Mais aussi le bicentenaire de ladite révolution 1989, mis en scène par Jean-Paul Goude avec une image particulièrement gravée en rétine et mémoire :
Jessye Norman drapée dans un gigantesque drapeau bleu blanc rouge chantant la Marseillaise sur les Champs Elysées face à une foule silencieuse et recueillie.
Pour les plus jeunes d’entre vous qui nous écoutez, Jessye Norman était une grande cantatrice soprano noire américaine à la stature imposante et le couturier Azzedine Alaïa qui avait signé son extraordinaire robe était franco tunisien.
Je vous conseille d’aller visionner les images sur le site de l’INA, et vous me direz si vous n’avez pas les poils qui se dressent d’émotion !
Nous humaines et humains avons besoin de symboles pour faire peuple, pour se souder autour d’idées autant que pour nos mémoires sursollicitées, celui-là a accompagné toute une génération. Tout n’était pas idyllique loin de là mais pour la jeunesse de ce temps le geste était fort et la devise Liberté, Egalité, Fraternité pouvait prendre son sens.
89
Aujourd’hui nous sommes en 2022 et ce nombre de 89 est celui des députés d’extrême droite qui entrent à l’assemblée nationale.
Difficile de faire plus clair comme symbole d’un peuple qui va mal et est prêt à ouvrir son coeur à des ogres qui s’en repaîtront dès que possible.
Je pense à ma grand-mère arrivée à 8 ans en France de son Italie natale et dont le frère a été assassiné par les sbires de Mussolini, comme tant d’autres pauvres gars qui ne demandaient qu’à vivre leur jeunesse.
Je l’imagine devant sa télé quittant ses lunettes pour essuyer des larmes de désarroi devant ce nombre : 89.
Mais visiblement l’histoire n’a plus qu’une importance relative, le débat de fond et l’argumentation ne sont plus de mise, seules les vitupérations et les idées réduites à des slogans font recette.
89..
Il va falloir vivre avec mais surtout faire de notre mieux pour permettre aux désespoirs et aux égoïsmes de se dissoudre, de comprendre que la force d’un pays c’est sa capacité à l’invention, à l’évolution, à l’ouverture et retrouver le sens de ces mots Liberté, Egalité, Fraternité.
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L’édito :
La première phase du plan climat du CNC entre en vigueur cette année, les cinémas se mettent au vert. La prise de conscience est réelle et suivie d’actes depuis longtemps déjà dans les productions cinéma et télé où les pratiques vertueuses se sont installées.
Côté salles de cinéma c’est pas si simple et les investissements nécessaires vont devoir être compensés si on veut éviter une surpénalisation des salles et donc une fermeture.
Pourquoi je vous parle de ça ?
Et bien parce que je suis agacée de voir les donneurs de leçon tomber sur le paletot de la culture et de la création une fois de plus alors que les plus grands pollueurs continuent à danser en rond en toute impunité.
Demander toujours plus aux plus fragiles et à celles et ceux qui sont déjà prêts et prêtes à faire les efforts nécessaires, c’est facile.
Quand il s’agit de taper sur les doigts de plus forts que soi, il y a beaucoup moins de candidats et candidates !
Les artistes et toutes les filières de la culture et du spectacle vivant ne sont pas à la fête depuis deux ans et dans notre belle région ce que le président d’Auvergne Rhône Alpes nomme des “réorientations budgétaires” aboutit à des risques de fermeture de lieux et disparition de festival.
Ce seraient 4 millions d’euros qui ont été supprimés pour 140 acteurs culturels sur le nouveau budget de la région.
A Lyon la villa Gillet se voit supprimer 100% de sa subvention régionale, ou encore, plus proche de chez nous, le festival VOCHORA à Tournon parle de 15 à 20% de la dotation évaporée.
Je choisis volontairement le terme évaporé car, à ce jour, la réorientation dont Laurent Wauquiez parle n’est pas très claire en termes de lignes budgétaires. On évoque des arbitrages, notamment dirigés vers « des territoires les plus éloignés de l’offre culturelle” et un hermétique fonds COVID dont on ne sait pas trop à qui il va profiter.
Lorsqu’on se penche un peu plus avant, on peut voir que ce sont majoritairement les grandes infrastructures culturelles de Lyon et Grenoble qui pâtissent de manière totalement arbitraire puisqu’aucune concertation n’a précédé ces décisions.
De là à imaginer que ces deux métropoles sont en quelque sorte punies de leurs orientations municipales, il y a un pas que je ne franchirai pas et je vous laisserai réorienter vous mêmes vos arbitrages vers les territoires que vous souhaitez !
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PAUSE CAFE : Habib Faroukh et Yves Aouizerate, membres de l’armée mexicaine le band de musiciens du regretté Rachid TAHA – La chronique du Rêveur Baroque.
L’édito :
Un jardin extraordinaire, un jardin de curé, un jardin à la française, un jardin punk, le jardin d’Eden, un jardin à l’anglaise, un jardin potager, un jardin secret, un jardin ouvrier…
Et tant d’autres
à cultiver, à choyer, à vivre au quotidien ou de temps en temps,
un endroit où poser ses pieds nus sur l’herbe douce, les narines frémissantes à l’affût des parfums du printemps éclatant des jasmins, chèvrefeuille et autres roses.
Un bout de terre où transpirer ensemble ou en solitaire penché sur la bêche ou un genou en terre pour y mettre les jeunes pousses de légumes qui deviendront délices en bouche un peu plus tard.
Le jardin école de patience, l’endroit où on a droit de se tromper si on attend pas après pour se nourrir, l’endroit de transmission par excellence entre celles et ceux qui ont la science acquise par l’expérience et celles et ceux qui vert tendre sont avides de connaissance et savoir faire. Savoir être aussi car pour entrer dans un jardin il faut savoir se faire humble que ce soit pour admirer les hampes d’acanthe, humer la menthe toute fraîche poussée ou pour cueillir les fraises cachées sous leurs jolies feuilles.
On ne fanfaronne pas au jardin, on est attentif, les sens en éveil. On peut se délecter du temps qui passe nichés au creux du végétal mais toujours vigilant pour évacuer aux premiers signes les fâcheux qui s’invitent pucerons et autres limaces ou champignons mal venus. Parfois l’enveloppe est belle mais le mal avance caché sous l’écorce, il faut savoir le détecter au plus vite avant que de pleurer son jardin perdu…
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PAUSE CAFE : Spéciale Mars des Femmes avec Cat de l’association Titanes et Laure de la librairie LA LICORNE autour de leurs coups de cœur livres féministes et non sexistes – L’agenda des sorties culturelles – La chronique du Rêveur Baroque
L’édito :
24 février 2022 – 24 mars 2022
Un mois.
Un mois que la Russie a déclaré la guerre à l’Ukraine.
Un mois qu’après deux ans de dépression nous nous sommes statufiés devant nos écrans envahis de chars, de décombres et de corps.
Un mois que chacun chacune oscille entre stupéfaction, colère, peur et sentiment d’impuissance.
Un mois que l’Ukraine, que la majorité n’aurait su poser sur une carte, est devenue pour son malheur le centre du monde.
Un mois que l’on entend des témoignages terribles et que l’on voit la solidarité se développer.
Un mois que des camions aux voitures personnelles chacun veut faire partie de celles et ceux qui diront “j’y suis allé” avec une soif de se sentir utiles sur laquelle on pourrait discuter.
Un mois que les haines stupides se déploient contre les un ou les autres.
Aujourd’hui ce sont ces haines qui m’inquiètent de ce qu’elles portent en elles de graines pourries qui ne pourront donner que des jardins de pleurs.
Vladimir Poutine a balayé les tabous qui nous gardaient en paix en Europe depuis bien longtemps et on voit ici et là les partisans des nationalismes les plus ultra et effrayants faire leur beurre de cette cuisine fétide.
Aujourd’hui je pense à toutes celles et à tous ceux qui meurent sous les bombes russes, ou qui tentent de trouver des solutions de survie en ayant laissé derrière leurs vies qui coulaient paisibles ou pas.
Je pense aussi au peuple russe qui voit se refermer les grilles autour de son pays avec pour beaucoup une terreur que l’on imagine pas.
Je pense aux années perdues de travail en commun, d’avancées pour un avenir meilleur, pour vivre en paix en apprenant à se comprendre.
Alors que faire sinon regarder celle ou celui qui est là à nos côtés venus d’on ne sait quel pays pas plus paisible que l’Ukraine, comme notre semblable ? Apprendre à vivre, analyser et anticiper plutôt qu’à réagir et à girouetter selon le vent médiatique ou réseausociatique du moment…
Transmettons aux enfants les valeurs de respect de la vie et montrons leur les belles choses accomplies car il y en a. C’est sur ce socle qu’ils et elles pourront construire un avenir autre malgré tout.
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PAUSE CAFE : Spéciale Mars des Femmes avec Cat de l’association Titanes et Kim de la librairie Notre temps autour de leurs coups de coeur livres féministes et non sexistes – Play list AH! Les Déferlantes ! – La chronique du Rêveur Baroque : Bill Evans Peace Piece
L’édito :
Et oui ! C’est le mars des Femmes sur Radio BLV!
Un mois particulier dans une année où la parole des femmes est de toutes les façons portée dans nos programmes.
Il m’arrive même de me dire qu’on en fait trop, qu’on inverse quasiment la tendance sur notre antenne en termes de présence féminine, qu’on enfonce le clou de façon un peu trop insistante et qu’au final il y a tout de même tant d’avancées sur l’égalité femmes hommes et sur les droits des femmes en général qu’on pourrait relâcher un peu la pression.
Et puis….
Je co-anime une rencontre avec des femmes députées européennes et je découvre que celles et ceux qui participent aux commissions des droits des femmes ou des droits sexuels et reproductifs reçoivent des menaces de mort comme Simone Veil en son temps ou sont harcelé.es sur les réseaux sociaux.
Et puis…
J’anime un atelier en collège en me faisant une joie de découvrir enfin les sourires des élèves et je découvre que bon nombre de jeunes filles ne veulent pas enlever leur masque car elles ont honte de leur visage. Les bras m’en tombent et dans le même temps j’entends un jeune élève dire à une de ses camarades ah mais t’as vu ton double menton !
Et puis…
Je découvre le programme de tables rondes autour de radios libres et je constate qu’une seule femme est invitée
Et puis…
Je tombe sur une étude de 2021 qui fait apparaître que grâce à une loi (ou à cause peut-être) on trouve maintenant 40% de femmes dans les conseils d’administration des entreprises du CAC 40, Mais seulement 3% sont PDG…
Alors forcément, ça énerve, ça crispe, ça fait rouspéter les tripes… Et j’en conclus que tant que les acquis restent fragiles et la société inégalitaire, il est nécessaire d’être volontaire et de faire une place particulière aux femmes, notamment dans les médias. Que leur expertise soit reconnue, que leur parole soit entendue, et sur Radio BLV vous êtes toujours les bienvenues pour montrer combien vous êtes pertinentes, talentueuses, combattantes et pleines d’imagination !
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PAUSE CAFE : Patrick Zambon alias KINKIN – NO SPOIL, la chronique musique de cinéma de Gaby – Des idées de sortie, de quoi aiguiser nos curiosités – La chronique du rêveur baroque – le morceau qui adoucit la journée
L’édito
Mon dernier édito était de triste augure, comment écrire aujourd’hui quelque chose qui ait du sens face à la guerre ?
Peut-être en parlant de celles et ceux qui ont fait volte face sur leurs amitiés poutiniennes si ce ne sont des amitiés disons une certaine compréhension voir un soutien, même voilé. Celles et ceux qui sont forts en gueule mais qui après avoir joué avec les allumettes sont bien embarrassés pour justifier l’incendie.
Aujourd’hui ce sont notamment des enfants qui subissent les conséquences de nos atermoiements, de nos petits arrangements avec un dictateur ivre de pouvoir.
Je pense à tous ces humains et humaines en Syrie, en Crimée, au Mali mais aussi sous d’autres jougs pas plus ragoûtants. Ce sont les mêmes images, les mêmes conséquences pour les mêmes actes.
Aujourd’hui on se précipite le porte monnaie à la main pour pallier l’urgence, comme face à chaque catastrophe parce qu’au fond l’humain est bon. Même si l’empressement paraît plus spontané face à de potentiels réfugiés qui ont la bonne couleur de peau alors que d’autres, fuyant les mêmes barbaries n’ont pas reçu un accueil aussi chaleureux. Mais ne soyons pas chafouine, célébrons cette fraternité.
Nous sommes humains et nous répondons un peu comme un réflexe pavlovien à des valeurs ancrées profondément dans nos histoires.
La guerre est un fil rouge de l’histoire de l’humanité et je me surprends à avoir les yeux mouillés en voyant de jeunes gens de par le monde revenir dans le pays de leurs ancêtres dont certains ne connaissent que le nom pour défendre cette terre, ce peuple. Il y a une part de réaction cocardière de défense de la terre, de la patrie mais surtout il y a la défense de l’opprimé contre l’oppresseur quel qu’il soit… Et je trouve cela plutôt rassurant.
Pour autant ce qui me rassurerait vraiment serait un désarmement général, le choix d’un monde où les armes n’auraient vraiment plus raison d’être.
Apprenons à vivre ensemble plutôt que d’être en compétition.
Pause café : Coup de cœur de libraire spécial vacances avec Catherine de la librairie l’Ecriture à Chabeuil – LES CHRONIQUES FRÉNÉTIQUES DE MILO BATIE – Des idées de sortie, de quoi aiguiser nos curiosités, des places de concert à gagner – La chronique du rêveur baroque – le morceau qui adoucit la journée
L’édito
Ca sent le printemps… Si si je vous assure !
Dans les champs les premiers bourgeons poussent leur tête aux branches des abricotiers et j’ai même vu hier une minuscule fleur de prunier éclose. Après un vrai hiver avec du joli froid qui dure, la nature semble trembler sous son hivernage. Si vous tendez l’oreille vous pourrez l’entendre secouer les dernier frimas et épousseter les souvenirs de gelées.
Cependant Il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué dit-on mais on a envie d’y croire et d’ailleurs qui a encore envie de tuer un ours ? On a plutôt envie de le voir s’ébattre sur la banquise l’ours ou rouler ses muscles sous la fourrure dans de belles forêts…
Enfin ça dépend où et ça dépend de quel ours on parle…
Il est des contrées où on aimerait le voir un peu moins l’ours russe, voire même plus le voir du tout. Des steppes d’Ukraine au désert malien on s’en passerait bien de l’ours, on préfèrerait le voir rester danser sur la Place rouge. Autrefois les montreurs d’ours étaient très prisés sur les places de villages où chacun s’ébaubissait devant les tours de la bête domestiquée. Ils pouvaient tout à loisir narguer cet animal si effrayant à l’état sauvage. Mais nul ne prenait vraiment conscience de ce que l’ours avait enduré sous le joug de celui qui le tenait en laisse. Et l’ours russe aujourd’hui répond à un maître qui lui tient la chaîne serrée court et qui n’a de cesse d’élargir son troupeau. On imagine que les méthodes utilisées sont différentes mais ne nous y trompons pas si le numérique et les réseaux ont remplacé la badine et le mors, la ruse, la défiance et le déni de liberté restent d’actualité…
L’impro à la radio ! avec Jany Garel – LES CHRONIQUES FRÉNÉTIQUES DE MILO BATIE – La deuxième partie de NO SPOIL spéciale Césars 2022 – La chronique du rêveur baroque avec qui nous claquerons des doigts aujourd’hui – Des idées de sortie, de quoi aiguiser nos curiosités, et nous terminerons par le morceau qui adoucit la journée
L’édito
Betty Davis est morte d’un cancer hier à l’âge de 77 ans.
Encore une morte allez vous me dire mais je ne pouvais pas ne pas la saluer.
Partout on parle d’elle comme étant la seconde épouse de Miles Davis mais c’était avant tout une sacré nana et une grande dame de la funk.
Pour clore le chapitre Miles Davis, il dit d’elle dans son autobiographie « Betty a été une grande influence sur ma vie et sur ma musique.Elle était vraiment branchée sur la pop music d’avant-garde. Elle m’a fait découvrir la musique de Jimi Hendrix puis Jimi lui-même ».
Arrivée à New York en qualité de mannequin, elle s’est rapidement mise à chanter et faire de la musique. John McLaughlin, Larry Graham, Robert Palmer ou encore Marc Bolan lors de son passage londonnien font partie des nombreux musiciens avec qui elle a travaillé sans pour autant rencontrer le succès public.
Sans doute des choix de vie et un caractère bien trempé n’ont-ils pas aidé mais on peut aussi se dire qu’elle était un poil trop subversive pour rencontrer le public. Des textes cash, souvent transpirant le sexe de façon frontale, sans concession avec la morale. Et ce qui donnait aux hommes une aura sympathique et virile, donnait aux femmes une image de catin. même dans les années 70.
On en revient toujours là, le corps des femmes et l’endroit où elles sont censées être. S’ il était mis en scène ou en musique par des hommes, les choses étaient différentes. Qui aurait dit de Jane Birkin qu’elle était une garce ? Et même si les ligues de morale trouvaient que Mick Jagger était une âme perdue son hypersexualisation n’a fait que jouer en sa faveur auprès de centaines de milliers de fans.
S’affranchir de toute pudeur pour chanter, écrire ou dire le sexe, le plaisir, le corps, le désir dans ce qu’ils ont de plus animal, de plus primal, restait problématique pour une femme.
Les choses évoluent et Virginie Despentes, Maïa Mazaurette ou Alina Reyes dans des styles et modes d’expression très différents portent la parole des femmes sur leur sexualité. La pôle dance fait fureur, les réseaux sociaux sont bourrés de sexe de consommation, au milieu de tout ce bruit, on peut se questionner tout de même sur ce qu’il en est de notre désir, de notre plaisir, et du sexe devenu une sorte d’injonction répondant à des codes et des normes qui correspondent toujours finalement à un imaginaire masculin.
PAUSE CAFE : Emilie LLAMAS musicienne et chanteuse du duo Lune et l’autre – NO SPOIL ! La chronique musique et cinéma de Gaby – La chronique du rêveur baroque – Des idées de sortie, des places de spectacle à gagner, de la musique à découvrir et nous terminerons par le morceau qui adoucit la journée qui nous emmènera au Brésil
L’édito
René de Obaldia est mort. 103 ans c’est un bel âge pour mourir.
Si je vous parle de René de Obaldia c’est parce qu’il était poète autant qu’auteur de théâtre. Un inventeur de langue. Et chacun sait que la langue c’est bien pratique et délicieux.
Avec les titres de René de Obaldia on invente un monde où Monsieur Klebs et Rozalie vont à un banquet de méduses et dégustent Endives et Miséricorde. Un monde où Dans une Petite suite poétique résolument optimiste, le satyre de La Villette écoute le vent dans les branches de sassafras sur le dos de la jument du capitaine. Quel bonheur de batifoler dans ce monde sans contrainte sinon celle de laisser place à l’imaginaire.
La poésie libre nous absout de toute forme de prêt à penser. Inventer, imaginer, construire au petit point de nouvelles formes, et faire rouler les mots en bouche, les faire claquer sous le palais, éclater comme des cerises mûres. Ca éclaircit l’esprit….
Quand on écoute nos candidats et candidates aux élections présidentielles on se dit qu’il y aurait bien besoin de mettre un peu de poésie dans leurs discours…
Si au lieu de batailles d’ego et de listes de promesses dont on sait qu’elles ne seront pas tenues, on se lançait des défis d’imaginaire ? Une battle de poésie comme grand débat. Au moins ça aurait de la gueule et on rêverait un peu. Car pour le moment entre les vitupérations délirantes de certains et certaines, le mépris d’autres pour celles et ceux qui ont tenté d’exprimer une opinion, la férocité et les canines laissant des traces sur le plancher des autres, on élève pas beaucoup le débat, on cauchemarde et on finit par se sentir las et tenté de lâcher l’affaire…
Je laisse le mot de la fin à René de Obaldia extrait de la jument du capitaine : « J’interdis la télévision à mon chien. Pas question de l’abêtir ».
Ca tombe bien ici c’est de la radio et je vous propose de danser pour se secouer, danser pour la liberté de poéter en rond avec Dowdelin et son titre Tan Nou une ode à la résistance contre toutes les formes possibles et imaginables d’oppression.
PAUSE CAFE : Laurent Cockelaere, Directeur du JAV – LES CHRONIQUES FRENETIQUES DE MILO BATIE – La chronique du rêveur baroque – Des idées de sortie et des places de spectacle à gagner – le morceau qui adoucit la journée
L’édito
Un édito un peu plus personnel aujourd’hui puisqu’on parle enfin d’endométriose ailleurs que dans les associations de soutien aux femmes atteintes de cette maladie.
Il n’est que grand temps.
Pour ma part, il m’a fallu attendre l’âge de 40 ans pour avoir un diagnostic posé sur des années de souffrance, de règles hémorragiques et de difficulté à mener une grossesse à terme. Je remercie d’ailleurs le vieux gynéco qui s’occupait de moi d’avoir fait son métier avec passion et compassion.
Non la douleur n’est pas normale, non nous ne devons pas nous résigner à subir intervention sur intervention ou prendre des traitements hormonaux aux conséquences lourdes. Les recherches doivent être menées pour trouver des traitements acceptables et efficaces.
On entend souvent que les hommes ne sauraient résister à la douleur de l’accouchement. Je dirais qu’en général les femmes vivent la douleur et la maladie avec une force et un courage qui me laissent admirative. Mais accepter cette assertion c’est aussi accepter que finalement l’adage “tout ce qui ne tue pas rend plus fort” est à cultiver… Ce qui est révoltant.
La maladie est une chose, la douleur en est une autre. La maladie est une réalité que l’on peut combattre, avec laquelle on peut interagir. La douleur vous enlève toute dignité, elle vous colonise, elle vous ôte toute capacité à raisonner.
Non les femmes pas plus que les hommes n’ont à accepter de vivre la douleur, en plus du combat contre la maladie quelle qu’elle soit.
Je vous propose de regarder autour de nous, de prendre le temps de regarder ces femmes de tous âges qui font face, à leur manière, souvent solitaires. A vous toutes, connues ou inconnues, amies ou passantes je vous adresse un sourire, une accolade, un regard d’immense respect et de tendresse infinie.
Jany Garel, Sans filet ! L’impro à la radio – Les chroniques frénétiques de Milo Batie – La chronique du rêveur baroque – Des idées de sortie et des places de spectacle à gagner et nous terminerons par le morceau qui adoucit la journée
L’édito
Il ne faut enseigner que le français à l’école.
Vous ne rêvez pas, ce n’est pas le teaser d’une série ou d’un film d’anticipation ou de dystopie d’une quelconque plateforme, nous sommes en 2022 et un candidat à l’élection présidentielle de notre pays déclare (entre autres absurdités et provocations je vous l’accorde) qu’il faut bannir l’enseignement de l’anglais à l’école primaire. Vous noterez l’utilisation du terme bannir. Il fleure bon son ancien temps. Lequel on ne sait pas trop car à force d’en appeler à ce bon vieux temps, cet avant, ou encore un autrefois sans référence temporelle on finit par diluer totalement toute référence. Donc il s’agit de revenir aux fondamentaux, lire et calculer. Bases qui ne me semblent pas avoir été balayées de l’enseignement… D’ailleurs pour apprendre une langue, lire est un préalable assez pratique… De nombreuses études ont démontré que l’apprentissage d’une seconde langue dès l’enfance et l’apprentissage de langues en général, permet de développer des capacités cognitives positives. Mais pour d’aucuns il ne s’agit pas de nous permettre d’évoluer, de permettre aux enfants d’aujourd’hui et de demain de devenir des adultes pensants, capables d’interactions et de faire valoir leur libre arbitre. Il s’agit bien plutôt de fabriquer de bons petits français qui reprendront la devise travail famille patrie avec fierté. Vous remarquerez que je ne parle que de citoyens car les filles devront retourner là d’où elles n’auraient jamais dû sortir leur cuisine et la chambre des enfants ! Bref, le sujet n’est pas là mais bien dans ce que signifie de réduire les apprentissages linguistiques. Il suffit de voyager un peu pour prendre conscience de l’importance de connaître au moins deux langues, de la liberté que cela offre. Se rendre compte aussi à quel point nous sommes mauvais dans ces apprentissages nous français et françaises. Connaître d’autres langues que sa langue maternelle c’est se donner la chance de pouvoir échanger sans filtre avec d’autres cultures, aller sur un marché ou au cinéma dans un pays étranger, se mélanger avec d’autres humains et humaines avec pour seul risque d’en ressortir plus riche, plus éclairé… Alors n’en déplaise aux chantres de la nostalgie d’une réalité qui n’a pas existé, vive les langues, vive la découverte, vive l’enseignement, vive la curiosité et vive celles et ceux qui nous permettent d’apprendre et qui aujourd’hui sont dans la rue ! Je leur dédie le morceau qui fait bouger de ce jeudi 13 janvier 2021 C’est les londoniens de The Vaccines et que vous le soyez ou pas bougez vos corps sur ce Back in Love City !
Bonne année !!
Qu’est-ce qu’il y a dans la malle de Lise ? Les conseils de Lise de l’Etincelle – NO SPOIL ! La chronique musique et ciné de Gaby où il est question d’araignée – La chronique du rêveur baroque « Einstein on the beach »- Les idées de sortie et des places de spectacle à gagner – Le morceau qui adoucit la journée
Spéciale Noël !
Un conte de Joëlle – LES CHRONIQUES FRENETIQUES DE MILO BATIE “L’enfer du décor” – La chronique du rêveur baroque « Yoddle » – Quelques Idées sorties pour cette fin de semaine et donc une playlist spéciale Noël !
Spéciale “Trans Musicales de Rennes” découverte jeune scène autour du monde – 2
Edito – Le morceau qui réveille – Sans filet ! L’impro à la radio avec Jany Garel- Les chroniques frénétiques de Milo Batie « S’agiter avant de s’asservir » – Idées sorties – Le rêveur baroque « Recettes de fête » – le morceau qui adoucit la journée
Spéciale « Trans Musicales de Rennes » découverte jeune scène autour du monde
Le morceau qui réveille – Pause café François Héran – NO SPOIL ! la musique au cinéma par Gaby ( The french dispatch) – La chronique du rêveur baroque qui nous fait prendre la route des vacances – Quelques idées sorties pour cette fin de semaine – le morceau qui adoucit la journée
Pause café live avec Emilio autrement nommé le cowboy d’appartement musicien, DJ, et compositeur – Idées sorties pour cette fin de semaine – chronique du rêveur baroque, où il sera question d’eau vive… – morceau qui adoucit la journée
Pause café live avec Franck Mercier le guitariste de My Velvet Soul – Idées sorties – Coup de cœur musique Maïa Bahrouh – Le plein de bouquins avec la librairie L’écriture de Chabeuil
Edito de rentrée – Vicken Cheterian, journaliste pour conférence au CPA, interview de Timothé Rouvière – Coups de coeur musique – Idées sorties et médiathèques
2020-2021
Dernière de la saison spéciale impro à la radio avec Les Survoltés – Pause café avec Yves de Lamastrock pour évoquer un joli festival à déguster en Ardèche cet été Dézarts Déziks – la chronique du rêveur baroque
Pause café avec PRAC6 Fahd et Elie – Jeu de ferme en ferme – Du côté des médiathèques – Les chroniques du rêveur baroque
Pause café avec Gwen Soli – les RDV de fin de semaine, le retour – Chronique du Rêveur baroque sex, food and music !
Sans filet ! L’impro à la radio avec Leeland des Survoltés : On m’a jeté un sort – Du côté des médiathèques… – Et sinon … DE LA MUSIQUE ! Des nouveautés, des découvertes, des coups de cœur, des vieux trucs et pour finir le morceau qui adoucit la journée
Pause café avec Ha Tom – Chronique musique Dédé Saint Prix – Les chroniques du rêveur baroque – Le morceau qui adoucit la journée
Pause café spéciale Oscar passe Tim au tamis de ses questions sur sa passion pour la composition de musiques de films – Sans filet ! L’impro à la radio avec Leeland des Survoltés sur « La revanche du papillon » – Les chroniques du rêveur baroque et Le morceau qui adoucit la journée !
Impro téléphone ! Avec Leeland des Survoltés qui partage la scène en principe avec Jany quand scène il y a ! – Musique Focus Joao Selva album NAVEGAR – La valise aux livres de Lise et Robin, de la librairie L’étincelle – Le morceau qui adoucit la journée
Pause Café avec Sarah Matry-Guerre, danseuse et chorégraphe pour le festival Solid Air consacré à la création contemporaine international de et autour de la danse – Le projet Damon Locks et le Black Monument Ensemble – La chronique du Rêveur Baroque sur Lotte Reiniger et les papiers découpés – Sandra Nkaké et le JAV Contreband pour Jazz sur le Grill 2021.
On parle de e-sport, avec Tewfik créateur du HUB e-sport de Valence, Achille, notre stagiaire de 3ème de la semaine, nous plonge dans l’univers des musiques de film fantastiques, on parle aussi MARS DES FEMMES, une histoire du Rêveur Baroque et les 30 ans de la mort de Gainsbourg…
Le 11 février c’était La Journée internationale des femmes et des filles de science pour favoriser et accroître la participation des femmes et des filles dans les domaines scientifiques.
4 des stagiaires de 3è que nous avons accueilli ont réalisé des portraits de femmes scientifiques nous allons en parsemer cet « Avec ou sans sucre »
Podcast
2020
Pause Café avec Carole Joffrin et Neda Cainreo pour « Bourriques ! »
Pause café : Fanny Duret – Hercule Poivron et Cie